✅Volmunster✅

Après Rimling, je me trouve à Volmunster où Jean Michel HECKEL Maire de Volmunster, Lorraine, France me reçoit autour d’un café fort apprécié.
Un moment d’échange sur les problématiques rencontrées dans les communes rurales et plus largement sur le territoire.
J’entend bien les difficultés de chacun et salue chacun des Maires pour le dévouement qu’ils ont pour leur commune.
Encore merci pour cet accueil.
Un peu d’Histoire.
Le village a un passé ancien, comme en témoignent plusieurs sites gallo-romains découverts sur son ban. Le village est mentionné pour la première fois au xie siècle sous la forme Wilmonstre, qui évoluera
en Wilmunster, du nom d’homme germanique Willo et du substantif Munster (de), le monastère.
Pendant quelques années, le village possède une fabrique d’alun, de couperose, de rouge de Prusse et de vitriol de Salzbourg, créée en 1822 par monsieur Bouvier du Molart, à partir de mines locales. Quant
à ses carrières de plâtre, elles sont alors les plus réputées de la région pour la construction de plafonds.
Le village a été détruit à 95 % lors de la Seconde Guerre mondiale, une grande partie de la population étant réfugiée à Sigogne, village de Charente avec lequel Volmunster est jumelé aujourd’hui.
Cultes
Au point de vue spirituel, le village est jusqu’à la Révolution à la tête d’une vaste paroisse de l’archiprêtré de Hornbach, avec sept succursales. Il est ensuite érigé en chef-lieu d’archiprêtré en 1802 avec
Eschviller, Weiskirch, Nousseviller et Dollenbach comme annexes. Depuis le début du xiiie siècle, l’abbaye d’Herbitzheim, en Alsace bossue, a le droit de patronage de la paroisse puis, lors de sa suppression
en 1554, celui-ci passe au seigneur de Bitche.
L’église paroissiale Saint-Pierre, rebâtie en 1816 puis en 1854, est très endommagée durant la Seconde Guerre mondiale et entièrement reconstruite de 1957 à 1960 sur des plans de Roger Sarrailh,
architecte à Bitche.
Du point de vue administratif, le village est chef-lieu de canton entre 1790 et 2015, avec comme annexes les éphémères communes d’Eschviller et de Weiskirch depuis 1813.
La population est restée relativement stable depuis le début du XIXe siècle, si l’on excepte une chute démographique au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, qui a anéanti le bourg et tout son
patrimoine ancien. Elle passe de 903 habitants en 1801 à 1 235 en 1851 (avec ses annexes) et en compte encore 914 en 1900 et 813 au recensement de 1982.
✅Lieux et monuments
Château à Eschviller : jusqu’au XVIIIe siècle existait au nord du village, au lieu-dit Burg, un château fort. Tombé en ruines, il servit sans doute à la reconstruction du château au milieu du village, vers la fin du
XVIIIe siècle, pour Louis de Vitzhum d’Egersberg, seigneur de Lembach et d’Eschviller. Endommagé pendant la guerre de 1939-1945, il fut détruit en 1958, ses propriétaires d’alors n’ayant pu s’entendre pour
le partage et le M.R.U. ayant obligé sa démolition.
Château construit sans doute dans la 1re moitié du XVIIIe siècle pour la famille Seeholtz.
Le site du moulin d’Eschviller et ses expositions.
Édifices religieux
L’église Saint-Pierre, reconstruite après la guerre.
Un relief sculpté, posé dans l’oratoire situé au lieu-dit Bildergarten (l’enclos aux images), rue de Bitche19, date de la fin du XVIIIe siècle ou du début du XIXe siècle. Reprenant le double thème de la Vierge de
Pitié et de la Vierge des sept douleurs rassemblés dans une même figure, comme sur les croix de Rimling (Imwiese) ou de Rohrbach (rue de la Libération), il l’associe à la représentation des cinq plaies du
Christ. Une longue inscription d’inspiration poétique rédigée en allemand témoigne de la foi populaire dans la région. Elle invite à vénérer les plaies du Christ, à participer aux souffrances de la Sainte Vierge et
à se repentir.
Chapelle de la-Présentation-de la-Vierge à Eschviller, construite aux frais des habitants du village vers la fin du XVIe siècle ou au début du XVIIe siècle. Au moment de la construction du château pour le baron
de Vitzhum vers la fin du XVIIIe siècle, elle aurait été englobée dans celui-ci et serait devenue chapelle castrale. Vendue à plusieurs reprises entre 1855 et 1873, en même temps que le château, elle fut
finalement détruite et reconstruite. Endommagée pendant la guerre de 1939-1945, elle a été restaurée en 1959.
Chapelle de la Visitation à Weiskirch, construite en 1738 aux frais d’Evrard de Blois, seigneur du fief de Weiskirch, et de son épouse Marie-Elisabeth Muller. Reconstruite en 1785 et bénite en 1789, restaurée
après la guerre de 1939-1945 : réfection du campanile, adjonction d’un porche hors-œuvre sur la façade occidentale et d’une sacristie
(Source : Wikipédia)

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