19h45, je reprend la route pour un prochain rdv.
Je remercie Roland ROTH, maire de la commune de Blies-Guersviller ainsi que Daniel KANNY, 1er adjoint et Yvette BREVI, 2ème adjointe, pour leur accueil et échanges forts intéressants.
Plusieurs sujets ont été abordés notamment la difficulté que rencontrent les communes rurales face au poids administratif ainsi que bien d’autres problématiques.
Je les remercie encore pour le temps qu’ils m’ont accordé.
Comme à mon accoutumée, découvrons une partie de l’Histoire de ce village.
Bonne lecture.
Présentation générale
Blies-Guersviller est une commune de 611 habitants, située à 7 km au nord-est de Sarreguemines, directement à la frontière avec l’Allemagne. La population plutôt jeune de Blies-Guersviller a doublé depuis
1975. Son territoire couvert à 20 % de forêts s’inscrit dans une boucle de la rivière « la Blies », frontière naturelle avec l’Allemagne. La vallée est donc régulièrement inondée mais offre en temps normal de
nombreuses possibilités de promenade et de loisirs. La commune ne compte dans le domaine économique que 6 exploitations agricoles, un restaurant et une centrale hydroélectrique construite au XIXème
siècle et qui produit encore 2,5 millions de KW par an.
Un peu d’histoire
L’origine de Blies-Guersviller remonte à 777. Le village appartenait à l’abbaye de Saint-Denis, puis a été acquis par le Duc de Lorraine en 1297 et intégra plus tard l’abbaye de Wadgassen. Blies-Schweyen ne
fut rattaché à la France qu’en 1781 et fut annexé à Guersviller en 1811. La commune a traversé de nombreuses périodes difficiles. Pendant la guerre de trente ans, elle fut totalement détruite. Bien plus tard,
une épidémie de choléra décima la commune en 1854 (évènement commémoré sur un calvaire). Lors de la seconde guerre mondiale, la population fut évacuée le 1er septembre 1939 vers la Charente. Le
village fut détruit à plus de 50 % (les bâtiments furent endommagés à 85 %). Blies-Guersviller ne fut libéré par les troupes américaines que le 26 février 1945 et l’annexe Blies-Schweyen située à moins de 2
km que 10 jours après. La guerre a fait une victime de guerre, 3 « Malgré-Nous » non rentrés ou tombés et 5 victimes civiles des bombardements. Enfin les deux dernières inondations les plus terribles ont eu
lieu en 1947 et 1993.